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Ouverture de la billetterie le 1er août [COMPLET]

Sorcellerie à la fin du moyen-âge [COMPLET]

Conférence 

avec Franck Mercier-Druère, Maître de Conférences en histoire médiévale à l’Université de Rennes

Le Moyen Âge brûle-t-il les sorcières ? L’invention du mythe du sabbat au XVe siècle

La figure de la sorcière se consumant sur son bûcher est entrée dans l’imaginaire collectif comme le symbole même de l’obscurantisme médiéval. Pourtant, si la vieille femme (vetula), à la fois guérisseuse et jeteuse de sorts, constitue bien un personnage familier de l’univers culturel médiéval, elle est encore loin de représenter une menace redoutable aux yeux de l’Église et de l’État. à la vérité et à l’encontre d’un tenace préjugé contemporain, on ne brûle guère les sorcières dans le courant du Moyen âge. Il faut attendre le début du XVe siècle, avec l’invention du mythe du sabbat (1420-1440), pour qu’un renversement majeur se produise dans le regard des autorités sur la sorcellerie. C’est alors seulement qu’un nombre croissant d’hommes et de femmes commencent à être accusés de se rendre, le plus souvent par la voie des airs, à des réunions nocturnes présidées par le diable. C’est alors aussi que les premiers bûchers de sorcellerie s’allument en série, d’abord dans les régions de l’arc alpin, avant de se propager à d’autres régions de l’Europe occidentale… en pleine Renaissance moderne (XVIe - XVIIe siècles). 

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